Saturday, January 20, 2007

Un courriel de "psy en mouvement"

De :
mobilisation@psy-en-mouvement.com
A :
genevieve.beduneau
Date :
20/01/2007 13:16
Objet :
3 Actions pour faire Front contre les amendements Accoyer.

Cher(e)s collègue(s) et ami(e)s de la psychothérapie, bonjour,
Vous pouvez retrouver l'intégralité de cette information ci-dessous ou bien en cliquant sur ce lien :http://www.psy-en-mouvement.com/lire_news.php?id=421Voici une bonne et une mauvaise nouvelle, ainsi qu'une proposition d'action pour mercredi prochain au Sénat.La mauvaise nouvelle : J’ai le regret de devoir attirer une nouvelle fois votre attention sur, non pas un Amendement Accoyer comme en octobre 2003, mais sur deux nouveaux amendements, votés à l'Assemblée nationale jeudi 11 janvier 2007. En tant que président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, M. Accoyer a fait voter à ses députés, dans le cadre d'un projet de loi sur le médicament, deux amendements, dans une nouvelle offensive contre les psychothérapeutes, et ce contre l'avis du gouvernement, qui avait annoncé des décrets d'application après une large concertation.Vous savez que ces toutes nouvelles dispositions législatives sont en contradiction avec le décret de l'Article 52 de la loi du 9 août 2004, qui réglemente l'usage du titre de psychothérapeute. Ce décret a été préparé par le gouvernement en négociation avec l'ensemble des organisations de psys, depuis plus de deux ans. Sa dernière mouture allait être remise la semaine prochaine au Conseil d’Etat pour avis. Juste avant, ces nouveaux amendements viennent en retirer tout le bénéfice de la concertation, pour laquelle nous devons remercier le ministre de la Santé, Xavier Bertrand.Que visaient ces deux nouveaux ''Amendements Accoyer '' ? Faire disparaître les psychothérapeutes et fermer leurs écoles de psychothérapie, qui sont pour l'instant les seuls lieux où peut s’enseigner correctement l’art de ce métier, apprécié par 87 % de ceux (8 % de la population française) qui assument de confier, à leurs frais, leurs problèmes psychiques, pour mieux s'en trouver. Or – et M. Accoyer le sait bien – on n'a pas fermé la faculté de médecine qui a formé le médecin gourou de la secte du « Temple solaire », qui a sévi dans les parages de sa circonscription. On n'a pas non plus fermé tous les IUFM qui ont assuré la formation de quelques enseignants reconnus comme maltraitants à l'égard de certains enfants ! Alors, pourquoi un traitement différent dans un cas similaire ?Pourquoi tant de haine contre les psychothérapeutes et ces organismes privés de formation à la psychothérapie ? Pourquoi un tel acharnement personnel de M. Accoyer contre les psychothérapeutes ? J’avais posé la question en 2003, j’ai eu la réponse en 2006 ; mais il ne m’appartient pas de la divulguer puisqu’elle a un caractère privé. La bonne nouvelle : La Commission du Sénat refuse à l’unanimité ces amendementsCe mercredi 17 janvier, la Commission des affaires sociales du Sénat n’a pas été dupe de l’absence d’intérêt général des nouveaux amendements. Elle a voté à l’unanimité leur retrait pur et simple. Elle a ainsi signifié aux Français qu’ils auraient nui au dispositif de la politique de santé mentale en France, et a préféré suivre la voie de la concertation avec les professionnels mise en œuvre par le ministre de la santé, Xavier Bertrand, dans de nombreux dossiers, comme celui des ostéopathes, très semblables à celui des psychothérapeutes.C’est pourquoi j’en appelle à nouveau à la mobilisation pour soutenir la sagesse sénatoriale le mercredi 24 janvier, afin que la Haute assemblée suive massivement l’avis de sa Commission et invalide ces deux amendements Accoyer, comme l’a précédemment recommandé le gouvernement aux députés, ceci afin de permettre l’achèvement du processus d’élaboration démocratique et participatif du Décret de l’Article 52, auquel se sont associés le ministre Gilles de Robien et de surcroît le Premier ministre Dominique de Villepin. Notre proposition d'action pour le jour de l'examen au Sénat de ces amendements Accoyer : Pour cela, notre organisation, qui regroupe toutes les catégories de professionnels de la psychothérapie (psychiatres, psychologues, psychanalystes et psychothérapeutes), propose 3 types d’action pour le 24 Janvier 2007 derrière un seul mot d’ordre : ''Des psychothérapeutes dignes et fiers de leur métier'' : =>Première action : - PRESENCE au Sénat : Des psychothérapeutes dignes et fiers de leur métier, en phase avec la sagesse sénatoriale''Nous proposons de donner rendez-vous à tous les psychothérapeutes pour une présence la plus conséquente possible au Sénat le mercredi 24 à 14 h devant le parvis où seront remis des badges ''Psychothérapeute digne et fier(e) de son métier'', afin d'en occuper les tribunes dignement durant les débats. Nous montrerons ainsi notre affirmation d’être compétents, motivés et éthiques. Nous n'y serons pas dans la revendication, étant donné que nous avons confiance en la sagesse du Sénat. Mais nous manifesterons cependant tranquillement notre refus et notre indignation de nous voir régulièrement stigmatisés comme des incompétents, des charlatans ou des abuseurs de personnes fragiles. Cela suffit ! Cette diffamation systématique ne peut persister ! Nous nous sentons dignes et fiers de notre métier. Cela doit être clairement dit. Soyons nombreux pour le montrer.=>Deuxième action : - TRANSPARENCE vis-à-vis du public : ''Des psychothérapeutes dignes et fiers de leur métier, face au public : JOURNEE PORTES OUVERTES des Cabinets le 24 janvier !''Ce même jour, les psychothérapeutes solidaires de cette action qui ne pourront pas se rendre au Sénat laissent les portes de leurs cabinets ouvertes au public pour des consultations qui respectent la déontologie, mais sans rendez-vous et gratuites (avec une priorité au respect des séances prévues ce jour-là, lesquelles seront cependant gratuites) !Télécharger l'affichette à cette adresse : http://www.psy-en-mouvement.com/doc/affichette.pdf=>Troisième action : - COMMUNICATION aux sénateurs et à la presse : ''Des psychothérapeutes dignes et fiers de leur métier'' : Chaque psychothérapeute diffusera auprès de son sénateur notre Lettre Ouverte ci-jointe et réunira un comité local, afin d'organiser des conférences et des communiqués de presse sur ce sujet avant mercredi 24 janvier.Une conférence de presse nationale organisée par PsY en mouvement se tiendra mercredi 24 au soir à Paris après le vote du Sénat.La mobilisation de chacune et chacun est essentielle.
Bien à vous,
Bruno Dal-PaluPrésident de PsY en mouvement
http://www.psy-en-mouvement.com/lire_news.php?id=421


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